Réduire les TMS
Prévenir les Troubles musculosquelettiques (TMS)
Les Troubles musculosquelettiques (TMS) sont la première cause de maladie professionnelle en France, en progression de 50% depuis 2004*. Ils sont liés notamment à la pénibilité du travail, au vieillissement des différents acteurs et aux conditions des tâches exécutées.
Les Troubles musculosquelettiques affectent principalement les muscles, les tendons et les nerfs dans les régions du cou, des épaules, des poignets, des genous. Ils s’expriment par de la douleur, de la raideur, de la maladresse ou une perte de force et peuvent devenir chroniques ou handicapantes.
Les TMS peuvent coûter très cher à l’entreprise, car ils sont source de désorganisation, peuvent diminuer la productivité et la qualité, avoir un impact important sur l’absentéisme et le turnover.
Plusieurs facteurs jouent dans l’aggravation des TMS :
- Répétitivité des gestes
- Efforts excessifs (port de charges lourdes)
- Travail nécessitant des gestes précis et fins
- Postures inconfortables ou maintenues pendant de longues périodes
- Facteurs psychosociaux : stress, charge de travail excessive, isolement,…
- Facteurs individuels : âge, genre, état de santé, antécédents,…
La prévention des TMS se réalise d’abord par une phase de dépistage des situations de travail à risque, puis par une intervention ergonomique.
Cette intervention passe par des actions qui vont chercher à modifier les situations de travail afin de réduire les contraintes qui pésent sur les salariés, notamment au niveau des sollicitations biomécaniques.
Comment le Tir’pouss contribue-t’il à réduire les TMS ?
Le chariot tireur pousseur à assistance électrique conçu par Balin se focalise principalement sur les troubles musculosquelettiques liés aux transports de charges (soulevage et déplacement de la charge).
La conception des différents modules du Tir’pouss permet de changer l’ergonomie de travail et la posture de l’opérateur sur plusieurs points.
Répartition des efforts musculaires et squelettiques lors de la prise en charge sans Tir’Pouss :
Répartition des efforts musculaires et squelettiques lors de la prise en charge avec Tir’Pouss :
Le soulevage de la charge utilise les jambes au lieu du dos et des bras, avec une démultiplication de l’effort dû au bras de levier.
Lors du déplacement de la charge, le dos reste droit, en position confortable, au lieu d’être penché et de tirer la charge au niveau des reins et des épaules.
Le timon mobile et la programmation fine de l’assistance électrique permet de s’adapter au plus près des caractéristiques des utilisateurs, donnant au Tir’Pouss une grande polyvalence d’utilisation.
Des accompagnements financiers pour s’équiper de Tir’pouss
La CARSAT aide les PME à mettre en place des démarches de réduction des TMS, à la fois lors de la phase de réalisation d’un diagnostic, mais aussi dans la mise en oeuvre d’un plan d’actions de réduction des TMS.
Par exemple, pour les PME de moins de 50 personnes, la CARSAT peut financer l’acquisition d’équipements permettant de réduire les TMS liés à l’attitude au poste de travail, notamment en cas de :
- manutentions manuelles de charges,
- d’efforts répétitifs,
- de postures contraignantes
Plus de détails sur le site https://tmspros.fr
Pour connaître en détail les aides financières possibles, consultez votre Caisse régionale.
Le FACT (Fonds pour l’Amélioration des Conditions de Travail) apporte une aide financière aux entreprises concevant et mettant en œuvre des améliorations des conditions de travail visant à réduire les risques professionnels. En savoir plus
Pour plus de renseignement, vous pouvez consulter le site de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) : https://www.anact.fr
L’Assurance Maladie – Risques professionnels aide les entreprises à se doter d’un équipement d’assistance électrique à la manutention des supports mobiles non motorisés à travers le dispositif « Equip’Mobile+ ».
En savoir plus sur l’aide « Equip’mobile+ »
Cahier des charges « Equip’mobile+ »
D’autres programmes d’aides existent également, en fonction de votre branche professionnelle, n’hésitez pas à consulter votre fédération de métier.